J’ai, je crois, terminé l’écriture de mon second livre « Au Fond du Trou ». J’en étais à la quatrième révision du manuscrit. Je commençais vraiment à en avoir marre (au bout de deux ans d’écriture, je finis par dégueuler les mots) et puis, avant-hier, un coup de speed après des mois de procrastination.
J’ai remarqué que je fonctionnais comme ça il y quelques temps.
Je commence avec une phase d’euphorie de six mois-un an, où j’écris, je relis, je corrige, je suis focus, déterminée, j’y crois à mort. Ensuite, je me désintéresse – comprendre « je perds confiance », je laisse reposer le truc dans un coin de mon ordinateur et de mon cerveau pendant plusieurs mois. Je sais que c’est là, que j’ai encore du jus, des choses à dire mais j’ai une immense flemme ou une immense peur déguisée en flemme, alors je laisse moisir le truc dans le fond d’un tiroir virtuel jusqu’à ce que ça revienne. Jusqu’à ce que ça remonte, que ça me démange, que ça me dérange de plus en plus, à tel point que je n’ai plus le choix, que je suis obligée d’y replonger, de faire le taf, de donner un dernier coup de rein pour terminer le machin.
Et donc, ce dernier coup de rein, c’était il y a quelques jours. J’ai profité d’un moment de tranquillité et de solitude pour aller me barricader dans mon bureau en début d’après-midi et je n’en suis sortie qu’aux alentours de 22 heures, emplie d’un bon gros sentiment de satisfaction et de faim aussi parce que bon, il se faisait tard.
Je venais de terminer la quatrième et dernière révision de ce livre que j’ai commencé à écrire en Novembre 2019 pendant NaNoWriMo.
Dans un élan d’efficacité, j’ai enchainé le lendemain en travaillant la mise en page pour en faire faire un exemplaire papier chez Lulu, afin de vérifier que tout est bon « physiquement », qu’il ressemble à quelque chose en plus de raconter quelque chose, et pas uniquement dans mon ordinateur. Je devrai le recevoir dans les jours qui viennent.
Après ça, et bien, soit je fais comme tout le monde et j’essaie de le faire publier chez des éditeurs professionnels, soit je retourne par la case auto-édition. Honnêtement, je penche plus pour l’AE, parce qu’en plus d’être (d’une manière agaçante, je te jure je me collerai des baffes) persuadée que le livre ne va intéresser personne, je n’ai aucune connaissance d’une quelconque maison d’édition qui pourrait être intéressée par une sorte d’essai autobiographique qui traite du monde du travail, de la dépression, de ma vie et de mon parcours professionnel. Si tu as ça dans tes favoris, n’hésite pas, je me ferai un plaisir de leur soumettre mais sinon, je me contenterai de faire comme pour Gidéon, auto-édition et mise en vente sur les plateformes en ligne.
Dès que je reçois mon exemplaire zéro au format papier, je vous donne des nouvelles !
A très vite !